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Date de création : 08.09.2012
Dernière mise à jour :
16.03.2020
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le blason ci-dessus est bien celui de ma famille,les fleury:il a été sculpté pour charles(karolv s) floury pri
Par Anonyme, le 04.05.2024
bonjour,la métairie de sainte catherine fut vendue comme bien national le 24 janvier 1791.
pourrie z vous m'
Par ribardière, le 02.04.2024
merci pour toutes ces informations sur une région dont sont originaires une partie de mes ancêtres mais que je
Par Anonyme, le 20.08.2021
j'admire votre site, mais ce serait mieux de retirer l'annonce de l'extinction de la famille marrier de lagati
Par de brébisson, le 16.02.2021
"marguerite charlotte" de belleville est en fait marie charlotte, et elle est née le 29 mai 1699 à niort et no
Par Olivier de Bellevi, le 28.12.2020
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Dictionnaire statistique et historique des communes du département des Deux-Sèvres Publié en 1863
Superficie: 2,978 hectares 59 ares
- Arrosée par la Sèvre et les ruisseaux de Courpentais et de Glande.
Le sol est entièrement calcaire sur les coteaux du nord de le Sèvre;
le fond où coule cette rivière est argileux et marécageux.
Froment, baillarge, avoine, chanvre. Vin de médiocre qualitéF.
Prairies naturelles. Vastes marais.
2 bois taillis.
2 moulins à eau.
- On y élève toutes sortes de bestiaux, dont les habitants font commerce; les moins aisés s'adonnent à la pêche des anguilles, qu'on emballe après les avoir salées et qu'on envoie dans les départements de la Charente et de la Haute Vienne.
- On y élève beaucoup de vaches et on fait du beurre pour la consommation de Niort.
- On commerce aussi le bois merrain *, les cercles et les vins.
- Foiresles 16 janvier, 13 février, 27 mars, 24 avril, 15 mai, la veille de l'assemblée de Sainte Macrine (6 juillet), 6 septembre, 17 octobre, 16 novembre et 24 décembre.
- Situé au milieu des marais le bourg de Coulon est le rendez-vous de toutes les parties de plaisirdes habitants de Niort. Le restaurant du père Grasset a acquis une grande réputation.
Mestadier, évêque constitutionnel de Saint-Maixent, mourut à Coulon le 3 octobre 1803.
Au Moyen-âge, Coulon était un port; les navires y relâchaient, et on a le tarif des droits qu'on y percevait.
*bois merrain: bois fendu en planches pour la confection des tonneaux
COULON, avant COULON
Avant de préciser l’histoire et la formation de Coulon, il faut décrire succintement :
1. la Géographie du pays considéré : le Golfe du Poitou
2. Les différentes ethnies ayant composées la population
I – La Géographie
Le Golfe était, à l’âge de pierre, un large fleuve de 5 à 6 km comme en témoigne le nappes de cailloux roulés.
Champmoreau, hautes terres, étaient seules habitées. Plus tard, la mer envahit notre région ; le Golfe avait 40 km de profondeur (voir carte) pour arriver près de ce qui sera Coulon. Le colmatage a commencé au néolithique (10.000 ans avant notre ère).
Au fur et à mesure des siècles, le rivage a changé :
- à l’époque de Jules César, la mer se situait à 13 km environ de l’Est, soit entre l’Ile d’Elle et Marans.
- Au 13ème siècle, le rivage passait à Villedoux l’Anse du braud – Groix, l’Ile de Champagné, Saint-Michel-en-l’Herme – la pointe du Rocher.
- Au 17ème siècle le rivage en 1677 : Esnandes à l’Ouest de Charron, la Sèvre au Rocher (embouchure – vieille digue sur la rive droite de la Sèvre, fonction avec le canal de Luçon – Bot de champagné – Chenal vieux – La Flèche de l’Aiguillon (entre le village et la pointe).
Plus tard viendront les dessèchements avec des tentations par les romains sans que nous ayons ni traces ni preuves.
Les premières mentions datent du haut moyen âge en 1002, soit le 11ème siècle.
- au 12 et 13ème siècle par les moines possédant des marais improductifs donnés par les Seigneurs. Les guerres de 100 ans ruinent le travail existant.
- Au 16ème siècle, Henri IV fait appel à des Hollandais.
- Au 19ème siècle, Napoléon poursuit son œuvre.
II – Les Ethnies
Au plus profond de l’histoire existaient des tribus innommées, puis s’installèrent :
- les Ligures et les Ibères soumis par les Romains (133 Avant JC)
- les Celtes13ème – 8ème siècle AV JC ou
- Gaulois 7e et 5è siècle AV JC installés dans la cité des Pictons (du latin Pictons = peint (armes et corps peints).
- Après l’envahissement des Celtes ou Gaulois, vient la conquête de la Gaule par les Romains, Jules César, la première fois entre 58 et 51 AV JC, qui donnera la civilisation « Gallo-romaine » comme en témoignent de nombreux monuments et le latin.
- 4ème siècle – en 369, les Bagaudes se révolteront contre les romains. Pour se défendre ces derniers font appel au Lètes ou Fédérés barbares qui étaient des barbares de toutes nations faits prisonniers et installés par les romains sur nos terres, a eux concédées, à charge d’un service militaire.
- Au 5ème siècle, la gaule est envahie par les Vandales – les Francs – les burgondes – les Wisigoths – les Alamans – les Huns – les Saxons – les Bretons.
- 8ème et 9ème siècle par les Arabes (732), les Normands, les Hongrois au 10ème siècle.
En ce qui concerne les Normands, ils furent battus le 4 Octobre 853 par RAMNULF, comte de Poitiers à Brouillac à côté de Coulon.
III – Plus près de Nous : Coulon
Nous avons vu que les « Fédérés barbares », les Bagaudes s’installèrent sur notre pays.
Ceux du Poitou sont connus sous le nom de « Taifales », preuve « la Tiffardière ».
Il n’empêche que sous la poussée des Barbares, l’empire nouveau s’écroule.
Seule l’église reste debout. Dans une charte, il est dit que le camps de Coulon (colonie des Lètes) au 8ème siècle, fut donné en 785 à l’Abbaye de charroux :
« castrum quod dicitur colomps in page alniensi »
c’est ainsi que la première église fut construite avant 869 ainsi que le prieuré conventuel (couvent).
Mais ce n’était pas encore un village, seulement des huttes se groupant. Il est probable que des habitations existaient à l’époque gauloise à Coulon, mais nous ne possédons aucune preuve formelle.
Un cimetière très ancien, prés du Pré-Feuillant et du Gué, ainsi que son nom d’origine latine, démontrent que notre bourg étaient en voie de formation pendant l’occupation romaine (59-61 AV JC) d’où est sorti le vocable de civilisation « Gallo romaine » ayant comme langue nationale : le latin, d’où les noms de lieux a consonnance latine.
En effet, il faut plusieurs siècles pour former un bourg. A l’époque celtique, ce ne pouvait être qu’un pauvre village de huttes.
La preuve en est que le nom de Coulon venant de Colonnus n’est mentionné pour la première fois que dans les actes du Concile de Verberie en 869 (9ème siècle) : Colonus = Colon et Colongia = Colonie.
Le hameau s’agrandit et devint un bourg, puis prit le nom de paroisse pour, après la révolution, devenir la commune que nous connaissons.
- au 10ème siècle, Coulon devint par la suite un domaine rural « Villa » qui en raison des habitations des tenanciers constituait un véritable village.
- Au 11ème siècle :
o COLUMPS 1050
o COLONIS 1061-1073
o COLUMS 1098-1099
- 9 et 11ème siècle : la première église dura deux siècles environ, soit de 830 à 1030
- 11ème siècle : elle fut remplacée par une seconde dont il reste actuellement la base du clocher (arcades et voutes)
- 12ème siècle : entre 1154 et 1211, elle fut réunie à l’Abbaye de Nieul-sur-l’Autize.
-
Il nous reste un village de forme médiavale entourant l’église dont les extensions ne peuvent être construites qu’aux alentours.
Village servant à relier la plaine et le marais avec comme centre neurveux ancien, la Sèvre et maintenant la route.
IV – Les Dessèchements
Abbayes associées ayant donné le nom du « Canal des Cinq Abbés » en 1217
NOMS | ABBAYES | DATES |
Achenal du Bot neuf | MOREILLES | Avant 1199 |
Bot de Vendée | MOREILLES | 1199-1210 |
La Grenetière | MOREILLES | Avant 1210 |
Achenal et Bot de l’Anglée | L’ABSIE | Avant 1217 |
Bot de l’Alouette | GRACE DE DIEU GRACE N.DAME CHARRON St LEONARD DES CHAUMES | Avant 1217 |
Etier de Morillon | MAILLEZAIS | ? |
Bot de l’œuvre neuf | MAILLEZAIS | ? |
Achenal d’Andilly | LA GRACE DE DIEU | ? |
Bot de Brie | LA GRACE DE DIEU | ? |
Achenal le Roi | St LEONAD DES CHAUMES | Avant 1244 |
Achenal de la Brune | MAILLEZAIS SAINT MICHEL SAINT LEONARD Commanderie du Temple de LA ROCHELLE | 1270 |
Jacky Carrio – Janvier 2012
COULON
Histoire de la Maison de la Coutume
Actuellement
CENTRE SOCIO-CULTUREL DU MARAIS
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Mai 1285 – Lettres patentes délivrées par MATHIEU abbé de SAINT-DENIS, et SYMON seigneur de NIVELLE, lieutenant du Roi de France,
« Par lesquelles ils accordent aux bourgeois de NIORT le privilège d’avoir une part franc pour transporter les marchandises de NIORT à MARANS à la charge de payer les droits de Coutume énoncées et détaillées dans ces lettres, dont les deux tiers appartiendront au Roi, le dernier tiers est donné au Maire et aux bourgeois de la ville pour être employé aux réparations du canal de la Sèvre, à la construction du port et à la restauration des portes et murailles de la ville. Les deux tiers des amendes encourues pour contravention à la Coutume seront perçus par le Sénéchal du Poitou … »
1325 –
Il paraît, par les anciens titres de 1325, que RAOULT, seigneur de BENET, donne à GUILLAUME de VERRUYES les parties qu’il avait au passage de COULON, au rivage, au levage, qui pouvait valoir soixante Sols cinq Deniers, et qu’il retint le péage qu’il aurait audit lieu de COULON.
1er Juin 1377 – Lettres patentes de JEHAN, duc de BERRY,
« qui ordonne de lever une imposition sur toutes les marchandises entrant en ville et dans les portes de SEVREAU, de la TIFFARDIERE, COULON, etc. … »,
ceci afin de financer l'établissement d'un port dans la ville de NIORT.
7 Mars 1393 – Transaction entre BRIFFAUD de VERRUYES et Hugues de PAYRÉ,
« pour moitié de tous et chascunes les proffits et toutes et chascunes les denrées et autres choses passant et repassant du port de COULON à LA GARETTE et de LA GARETTE à COULON et moitié de la 6ème partie du proffit, du passage appellé rivage montant ou avalant de NIORT à MARANS ou d’ailleurs, plus près ou plus loin, passant et repassant par les ayves ou eaux arrêstant ou déchargeant en laditte ville de COULON et moitié de tous les proffits appelés barrage et rivage arrivant au port de laditte ville de COULON ».
1419 – Concession du droit de Coutume aux Maire et habitants de la ville de NIORT par Charles Comte de POITOU, fils du Roy CHARLES VI,extrait de ces redevances :
« c’est à scavoir sur chaque setier de sel ou de graines quatre deniers, sur chacun minot ou charge de farine 6 deniers, sur chacun tonneau de vin 2 sols, sur chacune pipe de vin 12 deniers, sur chacun cent de fer 3 deniers, sur chacun cent d’acier 5 deniers, chacun cent d’oyril 8 deniers, sur chacun milier de merrain 5 snls, etc. … ».
En cette fin du 15ième siècla, la tebra de COULON, qui faisaid partie de l’Election de LIORT, dépendaht de la Châtellenie de BENDT, at se composait de
- la Seigneurie d'AMBREUIL a paptenant aux DESPRES, ceigneur de la DOSSE
- ì` Seigneurie du Prieuré de la cour de GLANDES, appaRtenanp au Prieur de BKNBLANAHE,
et de 4 fiafs 2
- de fief de LALEU aux DE MALLÉ, Qeigneur DE
ALEU,
- le dief des EARAIS, à Jeal DE LEZAY, Seiendur des Maraic de LEZAY, puis à Catherine de La JAILLA, dame de ,a MOTHE
, le fiefDe PAYRÉà HFUP DA PAYRÉ, pths à Péan BOUTOU, Seignetb de ha BAUGISSHEE, époux de Lmuise de PAYRÉ, puis Brian` BOUTNU, époux de Françoisa BECHDT, et leur fille Jacqueline BKUTO èpouse da Je!n de VAVONNE, Seigneur d'OTLEES,- le fief de VERRQYES à GUILLAUME et TRICTAN DE VERRTYES, puis à Jeaf de HA FAYE.
En 1564, la réun)on de ces quatre fiefs for-era la Seigneurie d% COULON, Ces sdigneurs se partageaient les peve.us du Port, et d'autres droits seigneqriaux. Ae débet, le Seigneur de BENET percevait une partie du péage.
Ce droit appelé «COUTUME DE SEVRE» était perçu au début au grand port de l'église, soit au niveau de l'actuel presbytère:
- « GRANDE COUTUME », pour le passage de NIORT à MARANS et de MARANS à NIORT,
- et « PETITE COUTUME », pour le passage de COULON à LA GARETTE.
Ce droit de coutume était perçu à l'arrivée du grand port de l'Eglise, situé au niveau de l'actuel presbytère, dans une Maison appelée «Maison de la Coutume », au N° 10 de la rue de l'Eglise actuelle. Cette maison appartint au Messire Nicolas AVICE DE LA MOTTE MOUGON, Président de l'Election de NIORT, qui vers 1700 la fera reconstruire.
Le port de l'Eglise était difficile d'accès. Une famille issue de MARANS du nom de PELLOT, dont 4 membres vont se succéder, comme seigneurs en partie de COULON et à part entière en 1564, après l'achat des 4 fiefs.
Pierre PELLOT établira un port à l'ouest de l'actuelle place de la Coutume, appelé «PORT DES MOUCLES OU DES HUITRES ». Par la suite, Pierre (3ème du nom) en 1570, achètera une maison (actuel Centre Social) pour en faire sa « Maison de la Coutume» et établir un port jouxtant le Port des Moucles.
1475 - fermeture des greniers à sel - Pierre PELLOT marchand de sel.
Pierre PELLOT (le premier) était marchand de sel. COULON avait son grenier à sel, le sel très recherché à l'époque était l'objet de fraude. Le 8 FEVRIER 1475, le Roi Louis XI demande au Sénéchal du Poitou de fermer les petits greniers à sel de COULON, SEVREAU et autres .....
Mai 1494.
Rémission accordée à Guillaume PILLET et François PENOT pauvres marchands et transporteurs furent mis en cause. Ils ont notamment fait mener plusieurs fois du port de COULON sur la Sèvre plusieurs charges de sel au grenier à sel de LOUDUN et ailleurs au pays d'Anjou.
On constate que du sel partait du port, et ce malgré les ordonnances du roi Louis XI du 8 Février 1475, demandant au Sénéchal du Poitou de fermer les petits greniers à sel, de COULON, SEVREAU et autres. Sortant en fraude du port; ces charges empruntaient le chemin des Sauniers, connu à COULON sous le nom de chemin Sauneret.
1505 - Par lettres patentes, le droit de « coutume» est maintenu.
En février 1505, datées de Blois, Louis XII octroie à toujours le droit de coutume sur le port de la ville de NIORT et sur le cours de la Sèvre.
1528 à 1564 - LES PELLOT achètent petit à petit les 4 fiefs et deviennent seigneurs de COULON à part entière.
-1528,Mort de Catherine de la JAILLE, le fief des Marais est acheté par Pierre PELLOT, premier du nom.
- le 12 octobre 1545, Louis MACE vend à Jehan PELLOT la 12ième partie des droits seigneuriaux, avec les droits de coutume.
- 11 juin 1562, Jean DES AGES vend à Pierre PELLOT (3ème du nom) les deux parts et la moitié de la 8ième partie de la Coutume de COULON des marchandises qui passent et repassent pour aller à NIORT, plus les deux parts en la 8ième partie du passage de COULON au lieu de La GARETTE.
1564 -Aveux de Pierre PELLOT au Seigneur de BENET.
30 juin 1564 Pierre PELLOT avoue tenir les Seigneuries de LALEU, DES MARAlS, de PAYRE et de VERRUYES, avec Cens, Four à Ban, passage, coutumes, pêcheries et autres.
« Touttes les dittes Seigneureries de COULON et desquelles de présent je suis Seigneur »
1570 - Pierre PELLOT achète une maison avec le verger pour en faire sa «MAISON DE LA COUTUME» (centre social)
le 5 Juillet 1570, Pierre PELLOT avec sa femme Catherine MACE, achète de René DABILLON, une maison avec un verger devant pour en faire sa maison de la coutume.
1582 - La coutume est perçue à partir de cette date dans cette maison achetée par Pierre PELLOT.
C'est probablement à partir de cette date que la coutume est perçue dans la maison achetée par Pierre PELLOT.
1583 – Aveu de Pierre PELLOT, dernier du nom, au seigneur de BENET.
Pierre PELLOT est sous la tutelle de sa mère, Catherine MACÉ.
1588 - Premier bail de la maison de la Coutume qui devient l'octroi.
Le 15 Octobre 1588 bail à ferme par Louis LORENT Escuyer , Seigneur de la MORMARTIN, conseiller du Roy, commissaire de l'élection de cette ville de NIORT, y demeurant. Maire de NIORT en 1585.
A René BORDRON marchand demeurant à COULON pour trois années ..... « savoir sont les droits et devoir de Coutume, ceux du passage » .... Signé en l'original LORANT sans préjudice des droits « desnesses » appartenant à Catherine PELLOT, femme de Monsieur LORANT ..... »
C'est le premier Bail connu pour la nouvelle Maison de la Coutume.
Les seigneurs de COULON mettent à la disposition des voyageurs, de jour comme de nuit, plusieurs bacs entre COULON et LA GARETTE, ainsi que le Seigneur de SANSAIS entre LA GARETTE et COULON.
Pour celui de LA REPENTIE à COULON et de COULON à LA REPENTIE, ce dernier fut créé en 1700 par Suzanne de ST GELAIS, Veuve de Claude de BELLEVILLE, seigneur de COULON.
De plus, les voyageurs trouveront le gîte et le couvert dans la nouvelle Maison-Auberge de la Coutume.
LISTE DES FERMIERS DE LA« MAISON AUBERGE DE LA COUTUME»chargés de l'octroi et du passage :
- Pierre BODIN (1582),
- René BORDRON (1588),
- François DABILLON ( 1603),
- François SALLARD (1615),
- Pierre DESPREZ (1638)
- LAITANG (1676),
- Louis FUGERAT (1681),
- René OLINIER (1683),
- Jacob FILLON (1687),
- Jean RONDIER (1694),
- Jean RONDIER (1699),
- Jacob FILLON (1708),
- Simon BAUDIN (1710),
- Pierre ROULET (1716),
- Louis JAMOIS (1722),
- COLON (1724),
- Jacques TASCHE (1726),
- Louis JAMOIS dit Grand Marais (1736),
- Jean MOINAUL T (1756),
- Pierre MESCHAIN (1771),
- Jean GOMMINE (1775),
En 1683 le bailleur, Louis FUGERAS, fermier général de la Seigneurie de COULON, s’oblige de faire au preneur René OLIVIER et Marie Magdeleine ROUSSEAU, sa femme, fermier de la Coutume, quatre fournitures de dix-sept barriques de vin clairet qui proviendra de la vigne de CHAMPMOIREAU, de la vendange qui sera récoltée ces quatre années (Minutes THIBAULT, notaire à NIORT).
1753 – Par son mariage en 1723, avec Marie Charlotte de BELLEVILLE, Dame de COULON, Messire Joseph BERTHELIN de MONBRUN était devenu seigneur de COULON.
Le seigneur de SANSAIS ayant augmenté les droits de passage de LA GARETTE à COULON, le seigneur de COULON fit de même et étendit cette augmentation à la Grande Coutume. Protestation des marchands et des bateliers qui refusèrent de payer les nouveaux droits. Le pouvoir royal intervint en la personne de l’Intendant du POITOU … et se termina des années plus tard, par un arrêt du Conseil d’ETAT daté du 28 Juillet 1753 (voir en annexe), Mr de MONBRUN fut contraint d’appliquer des nouveaux droits.
1774 – « maison auberge de la coutume» et « l'auberge du Cheval Blanc »
Le 3 Mars 1774, Pierre GRELE T, aubergiste achète une maison au 12 (sur le plan) qu'il occupait déjà à titre de loyer. (Aujourd’hui le n°2).
En 1776, il demande au seigneur de lui céder une partie de la place (le N° 10 sur le plan). Refus de Mr de MONTBRUN .
Poursuivant son action, GRELET fait ouvrir et recreuser un canal de douze pieds de large, de la rivière jusqu'à l'entrée de sa maison, prétendant que cet espace lui appartenait, étant autrefois l'ancien port des huîtres, en même temps accole à ce canal, du côté de la place un fumerioux.
Enfin, il fit construire devant sa maison un escalier en pierre; à la suite, il fait élever un hangar appelé ballet au dessus de la rue qui sépare sa maison d'avec la grange, en plus au dessus du hangar, il fait construire un appartement, et pour y monter il a passé sous l'arcade une échelle dormante. Ce hangar est destiné, selon Pierre GRELET, mettre à couvert les paniers et mannequins des voyageurs qui descendent chez lui; par conséquent nouvel obstacle sur la voie publique; GRELET n'ayant voulu remettre les lieux dans leur ancien état, Mr de MONTBRUN fut forcé de le traduire en justice ....
1782 ,- Procès du Propriétaire de la « MAISON DE LA COUTUME» avec son voisin aubergiste
En 1782, débute un procès qui opposera Monsieur Jean Gabriel SIMON BERTHELIN DE MONBRUN, Seigneur d'AIFFRES et de COULON, propriétaire de la Maison-auberge de la Coutume à
Monsieur Pierre GRELET, aubergiste à l'enseigne «LE CHEVAL BLANC» (aujourd'hui 2 place de la Coutume ),
Monsieur DE MONBRUN reproche à Pierre GRELET d'avoir fait recreuser un canal de douze pieds de large, de la sèvre jusqu'à l'entrée de sa maison, prétendant que cet espace lui appartenait, étant autrefois l'ancien port aux huîtres (No 5 sur le plan) ou aux moules. Enfin, il a construit, toujours sur l'emplacement de la coutume, un escalier en pierre pour monter à sa chambre haute ....
En plus, il a fait construire au dessus de la rue, un hangar et un appartement, et pour y monter, il a passé sous l'arcade une échelle dormante.
Ces constructions illégales font que Monsieur DE MONBRUN, traduit Pierre GRELET devant le juge, celui ci est condamné à combler le canal, ce qu'il fera et à détruire le ballet qui finalement ne sera pas démoli, car il existe toujours.
Blason peint sur une plaque en tôle placé à la porte de la « Maison de la Coutume» au-dessus des tarifs.
En 1790 -la place de la Coutume devient place publique.
En 1790, Monsieur Pierre GRELET est élu Maire de COULON, la commune demande l'annexion de la place de la coutume par la commune : refus du district de NIORT qui considérant que la place a été de tout temps publique.
MonsieurGRELET, décède le 7 MARS 1792, son successeur comme Maire de COULON, Monsieur Gabriel JAMOIS, dans une délibération du 26 Messidor An 2 (14 JUILLET 1792) somme le Sieur DE MONBRUN de remettre la place publique en état et à la Veuve GRELET de faire enlever son fumier, lequel est déposé sur la même place publique ... (voir plan).
Le 20 AOUT 1794, Mr de MONBRUN décède à AIFFRES: La maison-auberge de la coutume tombe dans l'indivision avec Mme Anne BRUCHARD sa veuve, et Mesdames de SAINTE-HERMINE et de LA ROCHEBROCHARD, ses filles issues d'un premier mariage.
1802 - fin des droits de coutumes mais création du droit de navigation
Les droits de coutume seront supprimés le 20 Mai 1802, est créé un droit de navigation. Un décret du 10 Juillet 1804 fixe les droits à percevoir pour les passages par bacs. Jusqu'en 1800, les bacs sont toujours exploités au nom de Mme Vve DE MONBRUN et Mme de SAINTE-HERMINE et de la ROCHEBROCHARD. A cette date, les bacs et les bateaux de passage sont vendus à Pierre SOULISSE, Maire de COULON et fermier de la Maison Auberge de la Coutume pour la somme de 300 livres, lesquels seront revendus à l'Administration pour la somme de 508 francs. Dorénavant, les passages seront adjugés au plus offrant. Les droits cesseront d’être perçus en 1858.
Le plus grand des bacs pour le passage de la GARETTE, la charge est de 70 individus compris 3 mariniers, ou à 15 chevaux, mulets, etc ... et leurs conducteurs, plus un bateau dont la charge est de 25 individus y compris le passeur, et un batelet dont la charge est de cinq individus compris le passeur. La desserte par les bacs cesse le 6 septembre 1850, après l'ouverture des ponts. Le dernier adjudicataire fut Monsieur GRASSET, pour les deux passages, lequel tenait l'hôtel des Deux-Sèvres à LA REPENTIE.
Voici sur plusieurs années, le nombre de bateaux qui sont passés en payant les droits de navigation à l'octroi de COULON :
Année | Bateaux |
1825 | 1255 |
1826 | 1822 |
1827 | 1221 |
1828 | 908 |
Total des droits perçus 3611,98 Frs |
|
Noms des Gabares (à voiles et à la cordelle) vers 1860 :
- Jeune Edmond-Antonin,
- Charles X,
- Julia,
- La belle poule,
- Le louis,
- Le clémentin,
- L'union des trois frères,
- Le vigilant
- Agathe,
- La sœur des trois frères,
- L'espérance,
- Le grand Fernand,
- La sarcelle,
- Marie-Louise,
- Le sauveteur de la sèvre,
- Messager de la sèvre,
1809 - La MAISON DE LA COUTUME restera une AUBERGE jusqu’en 1875 – Naissance de Louis TARDY.
Cette auberge était tenue par Monsieur François TARDY et sa femme Suzanne Alexandrine BERTRAND. Le 4 JUIN vint au monde un garçon prénommé Louis. Monsieur Louis TARDY sera l'un des pères Fondateurs du CREDIT AGRICOLE et Maire de COULON de 1947 à 1961.
1886 - MARCHE AUX PORCS PLACE DE LA COUTUME.
En 1886, le marché aux porcs de la place de la pêchoire avait été transféré sur la place de la coutume.
1895 - L'ANCIENNE AUBERGE DE LA COUTUME devient un commerce de vins
En 1895 la maison de la coutume, avec l'annexe du 16, rue de l'écu est mise en vente par Mr ALFRED DE ROCHEBROCHARD, descendant des anciens seigneurs de COULON.
Un commerce de vin remplacera l'auberge. Il est tenu par Mr Adolphe JOURDAIN et par la suite par son neveu Mr Alexandre LIEGE.
1986 - nous devenons le CENTRE SOCIAL ET CULTUREL DU MARAIS.
Monsieur Maurice MOINARD, étant Maire de COULON, la maison devient la propriété de la Commune pour créer un CENTRE SOCIAL. La maison est achetée aux consorts HENRY-LIÉGE.
ET VOILA COMMENT NOUS SOMMES NES ....................
Sources:
Olivier LOTH, curé de COULON,
« Le port de COULON autrefois » par la Société Historique et Scientifique des Deux-Sèvres, 1929
« Thrésor de la ville de NIORT » par Augier de la TERRAUDIERE, Maire de NYORT − 1675 – 2ème édition de 1866
1809 - La MAISON DE LA COUTUME restera une AUBERGE jusqu’en 1875 – Naissance de Louis TARDY.
Cette auberge était tenue par Monsieur François TARDY et sa femme Suzanne Alexandrine BERTRAND. Le 4 JUIN vint au monde un garçon prénommé Louis. Monsieur Louis TARDY sera l'un des pères Fondateurs du CREDIT AGRICOLE et Maire de COULON de 1947 à 1961.
1886 - MARCHE AUX PORCS PLACE DE LA COUTUME.
En 1886, le marché aux porcs de la place de la pêchoire avait été transféré sur la place de la coutume.
1895 - L'ANCIENNE AUBERGE DE LA COUTUME devient un commerce de vins
En 1895 la maison de la coutume, avec l'annexe du 16, rue de l'écu est mise en vente par Mr ALFRED DE ROCHEBROCHARD, descendant des anciens seigneurs de COULON.
Un commerce de vin remplacera l'auberge. Il est tenu par Mr Adolphe JOURDAIN et par la suite par son neveu Mr Alexandre LIEGE.
1986 - nous devenons le CENTRE SOCIAL ET CULTUREL DU MARAIS.
Monsieur Maurice MOINARD, étant Maire de COULON, la maison devient la propriété de la Commune pour créer un CENTRE SOCIAL. La maison est achetée aux consorts HENRY-LIÉGE.
ET VOILA COMMENT NOUS SOMMES NES ....................
Sources:
Olivier LOTH, curé de COULON,
« Le port de COULON autrefois » par la Société Historique et Scientifique des Deux-Sèvres, 1929
« Thrésor de la ville de NIORT » par Augier de la TERRAUDIERE, Maire de NYORT − 1675 – 2ème édition de 1866
Archives Nationales, H.3214 – H 3215,
Archives Départementales des Deux-Sèvres, Fonds BODET 1ESPT3 de 74 à 125_S406-S412-S399, Minutes BRISSET, THIBAULT _ Navigation,
Médiathèque Régionale de NIORT,
Archives Historiques du POITOU, par Léon CELIER_1958, Mémoires de la Société Statistiques, 1888,
Mairie de COULON_Registres paroissiaux et d’état civil.
Texte communiqué par Monsieur Jean-Louis GIBAUD.
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ANNEXE (pages suivantes) :
- Procès de 1782 – Plan de la Maison de la Coutume,
- Arrêt du Conseil d’Etat concernant le péage de COULON.
Procès de 1782 – Plan de la Maison de la Coutume et du port appartenant au Seigneur de COULON
(Archives Départementales des DEUX-SÈVRES – 1ESPT3N-74 à 125)
« ARRÊTS du Conseil d’Etat concernant le péage de COULON
1.Veu par le Roy en nom du Conseil les titres et pièces représentés, en exécution, de l’arrêt rends en icely le 29 août 1724 et autres rendus en conséquence et de l’arrêt interlocutoire du 25 juin 1737 signifié le 10 décembre suivant, par le sieur BERTHELIN de MONBRUN se présentant en droit de percevoir un droit de péage ou Grande Coutume, sur la rivière de la Saivre au lieu de COULON, sur les marchandises descendant de NIORT à MARANS et montant de MARANS à NIORT comme sur les marchandises qui traversent et passent de COULON à LA GARETTE et à MAIGNÉ, généralité de POITIERS, à savoir : copie vidimée le 13 décembre 1410 de lettres patentes de 1325 par lesquels RAOUL Comte d’EU et seigneur de BENET a donné à Guillaume de VERRUYE entre autres choses la partie qu’il avait au passage de COULON …
Le Roy étant en son Conseil et conformément à l’avis du dit sieur commissaire a maintenu et maintient ledit sieur BERTHELIN de MONBRUN dans le droit de péage par lui prétendu sur les marchandises qui passent devant le port de COULON, soit en montant, soit en descendant la rivière SAIVRE, pour les percevoir aux charges, conditions et suivant le tarif cy-après, seavoir :
1° par chaque muid de sel, 10 deniers obole tournois,
2° par tonneau de vin 4 deniers,
3° par pipe de vin, 2 deniers,
4° par charge pesant 300 livres d’huile, 2 d-,
5° par charge pesant 300 livres de beurre 4 d-,
6° par charge pesant 300 livres de suif ou d’oint 2 d-,
7° par chaque pipe ou rondelle de cire ou de miel 2 d-,
8° par quintal de raizine ou gemme 2 d-,
9° par cent de merlus ou goberges 2 d-,
10° par charges de morue 2 d-,
11° par caque ou rondelle de harengs 2 d-,
12° par caque ou rondelles de harengs saurs 6 d-,
13° par charge de poisson vert ou sec 2 d-,
14° par chascune somme de volailles 2 d-,
15° par cent d’oisif 1 d-, 1 obole,
16° par fardeau pesant 600 livres de mercerie
ou il y a ouvrage de soye 3 d-,
17° et par charge de mercerie ou il n’a point
d’ouvrage de soie 1 d-,
18° par charge pesant 300 livres de toile 2 d-,
19° par fardeau pesant 600 livres de laine
cardée ou à carder nette ou nettoyer8 d-,
20° par charge pesant 300 livres de laine 4 d-,
21° par fardeau pesant 600 livres de drap
de soye, de velours, de serge ou de
tapisserie 8 d-,
22° par couette de lit de plume 4 d-,
23° et pour le coussin 2 d-,
24° par chasque peau verte ou sèche 1 obole,
25° par douzaine de peaux de moutons 2 d-,
26° par charge de cuirs corroyés ou
autres cuirs 2 d-,
27° par millier de fer ouvré ou non ouvré 6 d-,
28° par cent pesant de marchandises autres
que celles ci-dessus spécifiées qui
se pèsent ou se vendent au poids 4 d-,
29° par charge de tan 8 d-,
30° par chascun pied de lit ou de tabouret 1 d-,
31° par charge de sabots ou pelles 6 d-,
32° par bateau chargé de mairein 1 sol,
33° par bateau chargé de fagots ou bûches,
un fagot ou une bûche
34° par bateau chargé de pots ou autres
vaisseaux de terre 2 sols,
35° par charge de verre 6 d-,
36° par chaque pierre ou meule percée 4 d-,
37° par chaque pourceau mort ou vif 2 d-,
38° par douzaine de moutons ou brebis 6 d-,
39° les messages et ustensiles servant
aux mariniers seront exemptés des dits droits.
Fait sa Majesté très expresses inhibitions et deffenses au dit Sieur BERTHELIN DE MONBRUN de percevoir d’autres et plus grands droits de péage que ceux compris dans le tarif ci-dessus, n’y aucun droit sur les marchandises et bateaux qui traversent la dite rivière de SAIVRE de COULON à LA GARETTE ou à MAGNE sans préjudice néanmoins des droits pour le passage ou bac ou bateau sur lesquels il sera statué ainsy de somme, bestiaux, denrées et marchandises passant par terre au lieu et dans la Seigneurie de COULON ….
Le ROY permet au dit Sieur de MONBRUN de continuer à tenir bateaux pour passer des personnes à pied et à cheval, les bêtes de somme et les bestiaux de COULON à LA GARETTE en traversant la rivière de SAIVRE, comme aussy au dit Seigneur de la terre de SANSAY de tenir pareillement des bateaux pour le passage de LA GARETTE à COULON et de percevoir pour le service du passage les droits ci-après :
Par personne à pied, 1 sol,
Par personne à cheval, 2 sols,
Par cheval ou autre bête de somme chargé, 1 sol 6 deniers,
Par cheval - - - non chargé, 1 sol,
Par paire de bœufs 4 sols,
Par chaque cochon 6 d-,
Par douzaine de moutons ou brebis, 1 sol 6 deniers,
Pour un tonneau de vin déchargé dans le bac
Ou bateau 4 sols,
Pour un tonneau de bled ou baillarge
Déchargé de même 4 sols,
Pour un tonneau de futailles déchargé
De même 3sols.
Daté de VERSAILLES, le 28 Juin 1753 ».
Histoire[modifier]
L'histoire du toponyme montre que la localité se nommait Colunus en 869, Colongia en 944, puis Colums en 1154.
Les recherches archéologiques témoignent de l'ancienneté du peuplement. Elles ont notamment permis de découvrir, successivement, un cimetière et des sarcophages gallo-romains, un important village néolithique, des sarcophages mérovingiens ou un char funéraire datant de l'âge du bronze, et dernièrement (fouilles réalisées par l'INRAP fin 2011) une ferme Gauloise au lieu-dit Les Grands Champs.