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COULON HISTOIRE PAGE 2

SUITE DE LA PAGE 1

 

RUE DE L’EGLISE

Le nouveau tracé de la rue de l’église a été décidé par la municipalité en 1832, des riverains ont reçu une parcelle permettant ainsi d’agrandir leurs

Habitations.

Au N° 10, dans le renfoncement, la maison de « l’Amiral Clochard », 1er batelier de Coulon pour touristes.

A l’angle de la rue du Cul de la cure, se trouvait la 1ère maison de la coutume et aussi le 1er port avant la déviation de la sèvre. Cette nouvelle maison était la cure jusqu’en 2018.

  • 1907 - L’amiral Clochard (au N° 10) sur demande du  Syndicat d’initiative de Niort organisa la première excursion dans le marais en 1907 pour faire découvrir le marais aux touristes.

Or, les gens de Coulon, maraîchins traditionnels, s’opposaient à cette activité commerciale. Au bout de quelques jours, Clochard a cessé les promenades pour éviter les moqueries. Le syndicat d’initiative l’a pourtant convaincu de poursuivre l’aventure du tourisme dans le marais. D’abord simple intermédiaire, il a exercé sous son nom à partir de 1913. Son surnom « l’amiral Clochard » viendrait de l’expression « amiral d’eau douce » utilisée dans la presse en 1921 et reprise par le ministre Vigier lors de sa visite.

  • Jusqu’en 1945, de rares familles proposaient des excursions touristiques à partir des communes du marais avec un ou deux bateaux. Parfois, il fallait faire appel à des proches pour obtenir une barque et un marinier.

L’avenir donna raison à l’amiral, c’était une bonne idée pour l’époque puisqu’au détour d’une balade, le touristes étaient surpris de recevoir le bonjour retentissant du boulanger dont l’écho allait se perdre sous la voûte sombre des frênes, de s’écarter prudemment pour laisser passer deux ou trois génisses peu rassurées sur le grand « batai piat » de 22 pieds que poussaient à la pigouille deux maraîchins, de voir surgir de la brume la barque du boucher débordante de la bonne viande de ces bêtes élevées au  (cœur des marais, et aussi, quelquefois, de devoir ôter son chapeau devant ce mort qui rejoignait sa dernière demeure par les chemins d’eau qu’il avait si souvent fréquentés, suivi par la famille et les amis, endimanchés pour la circonstance dans une longue cohorte noire de bateaux plats fendant lentement le vert des lentilles d’eau.  Mort en 1949 à 93 ans, l’amiral Clochard avait bâti une véritable entreprise de batellerie

ANCIEN PORT(au niveau de l’ancienne cure) l’eau arrivait jusqu’au n°14 rue de l’église, premier port, mais difficilement praticable par les Gabares, car l’ancien lit de la Sèvre serpentait dans Coulon, d’où le déplacement du Port vers la coutume et par la suite un nouveau tracé de la rivière (1808).

VENELLE DU CUL DE LA CURE

Ancienne porte du Port de la cure. Cimetière autour de l’église fermé en 1850 sur emplacement d’un cimetière mérovingien qui s’étalait jusque au début de la rue de l’église ; sur le cimetière actuel, une tombe date de 1780.

PLACE DE L’EGLISE

  • En 1873, la commune acheta l’ancien prieuré, le colombier et la maison du prieur, dite de la pître appartenant à la famille Lancier-Faribaud.
  • La commune fit démolir le tout et reconstruire un groupe scolaire avec la mairie sur place.
  • En 1931, il fut décidé de construire une nouvelle école avec la mairie en son centre, rue Gabriel Auchier. Les travaux commencèrent en 1932, l’école fut prête pour la rentrée d’octobre 1935.

EGLISE

  • Il n’y a pas de prêchoir, mais un préau destiné à abriter la partie supérieure de l’escalier qui monte au clocher
  • Elle fut construite où elle s’élève aujourd’hui sur une plate forme resserrée entre deux cours d’eau : la Sèvre et la Dyve (la Sèvre venant de Maurepas traversait le village en formant des méandres gênantes pour la navigation fluviale. Elle fut remplacée au XIe siècle par un édifice avec les mêmes dimensions dont il ne reste que les piliers plats, les arcades soutenant le clocher . Importantes réparations au Xve siècles.
  • C’est dans le haut de la nef qu’étaient enterrés les seigneurs de Coulon.
  • 1569 église en feu suite aux guerres de religion (tour brûlée) réparée en 1661/1667
  • 1733 réparation des dernières marches pour aller au clocher
  • Ancienne cure à l’emplacement du parc

DEVANT LE « CAFE SOCIAL » ANCIENNEMENT  « LE TERMINUS », » LA VENISE VERTE »

 PLACE D’ANIE

Autrefois, au 19ème siècle, des foires très importantes avaient lieu sur cette place (place du champ de foire) avec 400 bêtes, des commerçants et une quinzaine d’Auberges pour les recevoir sans compter les artisans indispensables lors de ces évènements. Le marché au porc avait lieu place de la pêchoire déplacé par suite place de la coutume.

Texte sur l’ode à l’ail de Louis Perceau :

A la gloire de l’ail poitevin

  • Aimez-vous l’ail ? Moi je l’adore mais je veux protester contre l’annexion à la Provence de ce savoureux légume. C’est qu’en effet on mange vraisemblablement plus d’ail dans mon Poitou que dans toute la région de Marseille. Et sans vouloir médire de l’aïoli, c’est dans le marais poitevin qu’on a découvert les deux plus savoureuses façons d’accommoder l’ail : cuit sous la cendre et le chevreau à l’ail vert.

PETITE RUE DE LA PECHOIRE

  • Rue du télégraphe
  • A droite à l’angle, se trouvait le 1er télégraphe au n°4 près ancienne boucherie
  • Petite rue de la Pêchoire: voir blason dans le mur

PLACE DE LA PECHOIRE

Lieu des Pêcheries et le moulin à eau de Payré.

En 950,  les Normands(vikings) venant du nord (leur Q.G. était sur l’île de Noirmoutier) arrivés par la Sèvre saccagèrent Coulon. Le comte du Poitou Ramnulf  et le Comte d’Herbauges,les ont battu à port  Brouillac (grand coin).

Une tour en bois, appelée « château Gaillard » a été édifiée place de la pêchoire (à l’emplacement de l’actuel salon de coiffure, maison Couture, médiathèque et Café Social) pour protéger la population des invasions. Elle a été démantelée au Moyen Age.

Au 13ème siècle, un moulin à eau existait sur cette place, car la sèvre y passait. Dans l’aveux de 1583 : il est appelé le moulin de Payré.

  • Blason de la famille de Payréun des ‘ seigneurs de Coulon (1390), petite rue de la pêchoire
  • Ancien lit de la Sèvre qui passait sur cette place avec un moulin à eau, Moulin du Payré  : on pêchait des quantités d’anguilles que l’on mettait dans le sel , puis séchées, et étaient convoyées en Limousin
  • 870 ou 950 -Château-Gaillard (forteresse pour protéger les habitants des invasions) bataille des vicking en 950 qui ont détruit le village de Port Brouillac
  • Dans une petite venelle desservant une maison, l’on trouve, fichés dans le mur des os (probablement d’animaux !) qui servaient à accrocher les filets de pêche.

Vieille tradition : La chasse au Bitard

« mauvaise plaisanterie faite aux domestiques un peu niais ou à des personnes nouvelles dans le bourg….En général par une nuit très froide, les parsonniers les menaient dans la campagne, en les faisant tourner en rond pour en faite n’être pas très loin du bourg et les postaient avec un sac tendu à la « musse » du passage du « bitard » sorte de gros lièvre, qu’ils disaient bien connaître, puis, sous le prétexte de battre les alentours pour débusquer l’animal, ils allaient tranquillement se coucher, promettant au guetteur un succès certain s’il restait bien immobile. Le malheureux, las d’attendre, finissait par rentrer avec son sac vide, à demi mort de froid. »

  • Os d’animaux dans les murs de la venelle de la Maison Couture pour étendre les filets ou autre.

RUE DU CHATEAU BAS

Appelée ainsi certainement en réminiscence de « Château Gaillard ».

Un bras de la Sèvre passait rue du château bas, avec un petit Port desservant deux venelles où leur bateau était amarré : la cale.

 

VUE SUR RUELLE DU CHATEAU BAS

VUE sur la rue Vérineau :un des nombreux noms d’emprunt de Louis Perceau.

Puis une autre venelle,et on arrive en bord de Sèvre avec à droite :

 

LA SEVRE ANCIEN TRACE, LA DIVE

  • Chaque habitant, ou presque, possède son port particulier où son bateau est amarré soit sur le Sèvre, soit sur la Dyve.
  • 1808 nouveau tracé de la Sèvre (actuel) (redressée entre Saint-Liguaire et Coulon et entre la Sotterie et les Bourdettes)
  • En 1882, 8902 bateaux recensés dans la vallée de la Sèvre

LA SEVRE NIORTAISE

  • Fleuve qui prend sa source près de la petite commune de Sepvret(608 hab. en 2016) à Fonteboire, près de la Mothe-Saint-Héray en Deux-Sèvres.
  • Après 158km 400, elle se jette dans la baie de l’Aiguillon en traversant 7 biefs et 38 communes.
  • A Coulon, elle traversait le village à la place de la Pêchoire et son port au N° 14 rue de l’église. Son cours a été modifié en 1808. La « Dyve », ou localement appelée « Doue »ou « douve » servait de canal aux habitants pour rejoindre la rivière Sèvre. Il existait aussi, place de la pêchoire et rue du château bas, un bras de rivière formant un petit lac servant au moulin.
  • Elle est navigable depuis Niort.
  • Le 1er batelier pour excursions dans le marais en 1907 était Mr Alphonse Clochard.
  • On promenait les touristes dans des plates où ils étaient assis sur des planches en bois appelées « merrains »
  • Les animaux étaient transportés dans des « batai plat» de 22 pieds poussés à la pigouille par deux maraîchins.

RUE VERINEAU

  • Maison typique des cabanes devenues petites maisons

QUAI LOUIS TARDY

Louis Tardyfut, Maire de Coulon de 1947 à 1961, né place de la Coutume dans l’ancienne maison de la Coutume en 1875. Il fut en 1894, l’un des fondateurs de la caisse nationale du Crédit Agricole qui est devenu « le groupe Crédit Agricole ». Il est décédé en 1961 à l’âge de 86 ans. Humaniste reconnu.

Au 10 quai L. Tardy : œil de bœuf et égouttoir en dessous.

N° 32 et 40 : œil de bœuf

Une école libre est ouverte à l’initiative du Curé Pascal Chartier qui s’installe à Coulon, avec quelques difficultés politiques : droite/gauche s’affrontant  à ce sujet.. inaugurée en 1899 et ouverte jusqu’en 1941. Détruite depuis.

LE GRAND PONT

  • 1er pont était en bois sur piles (1845-1850) piles remplacées par un tablier métallique pour permettre le passage des bacs.
  • péage, aboli en 1863, lorsque Hyppolite MAIN lègue à Niort 200 actions de la Banque de France pour abolir le péage des ponts de Coulon et Sevreau.
  • En 1869, un pont est construit sur un bras à la Repentie.
  • En 1962, un ouvrage en béton précontraint est construit sans pile intermédiaire dont l’ancien tablier sert de coffrage.
  • « Thomas Hyppolte Main *, alors qu’il se rendait de Niort à sa propriété située sur la rive droite de la Sèvre à Coulon, aurait été arrêté par le péagier. Se rendant compte qu’il avait oublié d’emporter de l’argent, il tente de se faire reconnaître mais le péagier refuse de lui faire crédit., T H Main fait demi-tour non sans avoir promis à ce dernier qu’il aurait l’occasion de se souvenir de son geste. »
  • Le rachat du péage de Coulon serait donc le résultat d’une vengeance personnelle…  

                                    

* Thomas Hippolyte MAIN

Une rue, près du pont de Coulon porte son nom. Issu d’une célèbre famille de chamoiseurs niortais depuis 1635 ; il hérite d’une partie de la fortune familiale et de l’insdustrie de la chamoiserie niortaise.

  • Le Bras rouge !!!!!

Vieille tradition racontée aux enfants pour ne pas qu’ils s’approchent de l’eau et de ses dangers       « Le bras rouge » ou « main rouge » était souvent évoqué sur le cours de la Sèvre et surtout dans le marais poitevin. Cette main ensanglantée surgissait de l’eau pour saisir les enfants s’approchant trop près du bord et les entraînait au fond.

 

RUELLE DU FOUR

Au N° 11 on peut voir un égouttoir extérieur.

un puits communal

Le petit bâtiment en pierre était « un toit à cochons »

RUE DU FOUR

Cette rue s’arrêtait au four, elle a été prolongée lorsque la douve a été comblée en 1850.

Les maisons ont remplacé les petites cabanes. 18 cabanes ont brûlé dans un incendie en 1801, ce qui a entraîné les habitants à la mendicité.

  • Au N° 39, habitait Fred Gouin, chanteur à la voix d’or, qui a lancé « ramona » « reviens » « la veuve joyeuse » « la fille du bédouin » etc…..en 1952, il s’est retiré à Coulon, il était connu comme l’une des figures les plus pittoresques et des plus attachantes de la région…il est adopté d’emblée par la population, se plaisant en compagnie de la jeunesse, et n’hésitant à pousser une romance de sa voix toujours aussi claire…..les coulonnais n’ont pas oublié son fourgon « friterie » si populaire lors des foires, kermesses ou sur les terrains de sports jusqu’à son décès en 1959 ;
  • Place du Four banal

Place triangulaire, le four banal a été abandonné au moment de la révolution. Il servait autrefois à la cuisson du pain des habitants qui payaient une redevance (droit de ban) au seigneur propriétaire du four.

Le « fournage » était un privilège féodal exercé par le seigneur pour ceux qui se servaient du moulin, du four et puits banal,

La Rue du Four s’arrêtait là, au niveau de l’ancien four.

 

Louis Perceau est né le 22 septembre 1883 à Coulon. Apprenti tailleur d’habits au sein de l'entreprise familiale il découvre assez tôt la poésie de Malherbe et le goût des histoires gaillardes de son grand-père. 
Les "Contes de la Pigouille" (1915) sous un pseudo, sont le témoignage de cette enfance heureuse au pays des eaux, et seront publiés à partir de 1915, en feuilleton dans le journal "L'Humanité". 

En 1901, Louis Perceau, le tailleur, monte à Paris : il découvrira le Montmartre bohème et chansonnier, les mouvements anarchistes et socialistes qui feront de lui un homme nouveau et engagé dans une vie politique et littéraire, tonitruante et visionnaire de ce siècle naissant. 

Sous divers pseudonymes la poésie érotique et les contrepèteries seront ses domaines de prédilection aux côtés de Guillaume Apollinaire et Fernand Fleuret (l’un de ses pseudos est Alexandre de Vérineau, Louis Alexandre Rode, Ludivico Hernandez, Helpey…. )

De tous les combats, militant actif de la 1ère heure socialiste, résistant redoutable à l'occupant fasciste, il s'éteindra à Paris le 20 avril 1942 alors même que Radio Londres diffusait ses contrepèteries.

RUELLE de la coulonnerie

  • On rattrape la DIVE ou DOUVE

RUE DE LA GATINERIE

Du nom de la métairie qui s’y trouvait. Cette propriété de 60 hectares environ en 1685 a appartenu successivement à

  • Pierre Le Duc, maire de Niort et récolteur des tailles.
  • Jean Gellée, Sieur de La Maisonneuve, maître chirurgien, ancien chirurgien du Roi de Pologne, Capitaine des bourgeois du quartier de Saint Germain, demeurant paroisse Saint Sulpice ;
  • Anne Suzanne Gellée de la Maisonneuve, devenue Madame Marrier hérite de la Gâtinerie à la mort de son père.
  • Son fils, Jean Louis Marrier en hérita à son tour à la mort de sa mère. Jean Louis Marrier (1706-1786), fût lieutenant de la «  Maîtrise particulière des eaux et forêts de Fontainebleau ». Il avait plusieurs filles et 4 fils.  Il fut anobli par Louis XVI en1782.
  • Les 4 fils de Jean Louis et Anne Suzanne prirent les noms de Marrier de l’Isle ; Marrier de Lagatinerie ; Marrier de Chanteloup et Marrier de Bois d’Hyver. Le seul à avoir eu une descendance masculine est Marrier de Lagatinerie jusqu’en 1999, année du décès de Landry Fernand Marrier  de Lagatinerie. Décédé sans descendance masculine, le nom de Marrier de Lagatinerie est perdu.
  • Gaston Bouthet des Gennetières (les de Genetières furent anoblis par Louis XIV en 1669) habitait à la Gastinerie lorsqu’il a fait construire par 2 artisans de Coulon, sa 1èreroulotte tirée par des chevaux en 1910 « le rêve », la seconde en 1911 pour y mettre la cuisine et les domestiques. Puis, pour éviter d’être tirée par des chevaux il a fait poser sa roulotte sur un châssis de camion en 1913, c’est devenu la 1ére caravane. Sur un terrain lui appartenant en face de sa maison, il a fait construire un grand garage pour abriter sa caravane, rue Gabriel Auchier.
  • Transformée en pension de famille sous le nom de la Gastynerie. En 1934, on y installe l’électricité. A l’aide d’un moteur tirant l’eau d’un puit, l’eau courante est acheminée vers les lavabos de 5 chambres destinées à la clientèle (mais les W-C sont dans la jardin). Les autobus Brivin dont la ligne Niort/Arcais,fut fondée en 1921, s’arrêtaient devant la porte.

 

RUE DU PETIT LOGIS

Le petit logis était la maison noble située autrefois dans l’impasse du même nom fut reconstruite au XVIIIème siècle. Il n’en subsiste qu’une partie, la maison et les dépendances de l’autre côté de l’impasse faisaient partie de ce logis.

Avant la révolution, elle était le fief du marais, dont le dernier seigneur fut Mr de Montbrun.

Au n° 3,œil de bœuf  horizontal, datant de 1648.

RUE DU MARAIS

Où se trouvait le fief Payré(en face de la coop)

A l’origine, le payré était le gué traversant la douve.

Au début du siècle dernier, on y trouvait des menuisiers, des maréchaleries, des bourreliers,

Emile Thibault, dernier d’une lignée de maréchal ferrants, compagnon du tour de France était capable d’avaler des quantités importantes de vin, pernod, gnole, huile de vidange, seau de vin, anguilles vivantes. A midi, il avalait 12 pernods avec les 12 coups de l’horloge, en mesure…

 

RUE DU COLOMBIER

C’est le tracé de l’ancienne douve comblée.

Un colombier se situait en face du crédit agricole actuel, dans le jardin du curé devant l’église.

A l’emplacement de cette rue (pigeonnier) coulait la dyve qui se jetait dans la sèvre par la rue de Couhé.

Petit conte

Le haricot : Qui vient au monde sous la chemise et chante en mourant ??? le PET

Un plant, inconnu dans le pays. La graine avait été apportée par le vent d’un pays lointain et mystérieux. Cette graine, en germant, avait donné des cosses pareilles à un écrin qui enfermait des grains blancs, ovales  et plats, comme des perles et qui donna ce merveilleux haricot, « les mogettes de la Venise Verte », que l’on peut appeler « les haricots musiciens »

ROUTE DES BORDS DE SEVRE

Le 2 MARS 1902, le Conseil Municipal de Coulon vote l’établissement d’une chemin de hallage reliant Coulon à la Passerelle d’iRLEAU, la route longeant la Sèvre n’étant pas carrossable, c’est pourquoi les commerçants passaient en barques pour livrer la Sotterie…il sera maintenant relié au bourg par une route bien entretenue.

Coulon produit toujours une excellente bière sous le nom de « tête de mule », la brasserie se trouve dans les anciens locaux de la laiterie, en face du parking de l’Autremont.

PLACE IRCHESTER

  • Derrière l’église
  • L’ancienne école et Mairie (place d’Irchester)
  • La dive et le pontreau (rue du colombier)
  • Le prieuré (proche de l’église)
  • Le jardin du curé
  • L’ancien cimetière (autour de l’église)

 

  • la ville de Coulon est jumelée avec celle d’Irchester au Royaume uni.
  • Le cèdre se trouvant sur cette place a été planté par Louis Tardy en 1948, pour commémorer le centenaire de la révolution de 1848. L’épouse Louis Tardy était de la famille de JOHANN STRAUSS.

RUE DE COUHE (autrefois la dive qui se jetait dans la sèvre)

Et petite impasse pour rattraper la MAISON DE LA COUTUME

  • LES ANCIENNES TRADITIONS LE SOIR DU MARDI GRAS
  • Après les réjouissances traditionnelles du Mardi-gras, il se pratiquait à Coulon un divertissement particulier dont l’origine, le sens et le mythe sous le titre « déguisements, quêtes et mascarade et sous le terme de « barbouillage. On voyait, dès la tombée de la nuit, des jeunes gens masqués et revêtus d’une longue chemise blanche descendant jusqu’au talon, se répandre dans les rues du bourg, avec comme attirail chacun un pot de chambre et son petit balai. Le récipient contenait un mélange à peine liquide, de vin rouge, boudin écrasé, pain ramolli, etc….enfin peu appétissant…La farce consistait dans la poursuite des jeunes et femmes hasardées dans les rues, sans protection, pour tenter, après les efforts nécessaires, de leur badigeonner la face. Les spectateurs, sur le pas de leur porte criaient « les pots d’chambres ! les pots d’chambres » et de vitre rentrer chez eux bien entendu. Sinon…..

FIN

Commentaires (1)

de brébisson le 16/02/2021
j'admire votre site, mais ce serait mieux de retirer l'annonce de l'extinction de la famille Marrier de Lagatinerie : le décès de mon oncle Landry n'a éteint que la branche cadette, issue de son père Bernard. La branche aînée, issue de Jaques, Officier attaché à l'ambassade de Londres en 1940,passé au service du général de Gaule à la suite de l'appel du 18 juin.Son fils et son petit fils se sont installés en Italie - ce dernier, Guillaume, avait participé à la dernière réunion de la famille issue des six soeurs de Jacques et Bernard - voir la généalogie sur les sites Roglo ou Pierfit
Amicalement


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