VIVE LA MARIEE, VIVE LA MARIEE

Vous vous rappelez, célina, l’année de la noce à Naïs, l’aînée des filles à Robineau,

2 garçons d’honneur

Une belle musique : 1 violon, 2 pistons, un bugle, une clarinette …………………………………………………………………………………………………………………

Le vieux Robineau avait voulu qu’o s’passe comme dans son temps et l’avait demandé à son copain JEANDIEU de saluer la mariée par daux coups de fusils……

Après le déjeuner, la noce avait fait le tour dau bourg avec les musiciens et dansé sur toutes les places et le 3^ème jour, y’avions j’té le balai sur le toit de la maison….

JEANDIEU s’était caché derrière le pilier de la sacristie…

Dès qu’l’vit le coin de la coiffe à la mariée, le lachit deux coups……PAN PAN

Vous parlez que la mariée, elle en fit un saut, c’est des coutumes qui ne se pratiquent plus aujourd’hui …..

Et pis tout le village était là, et un énorme feu de joie (fagots garnis de lauriers, de roses de papiers ainsi que des rubans) était sur le parcours de la mariée, elle devait allumer ce feu pour avoir du bonheur toute sa vie durant…

Toutes les personnes qui saluaient la mariée étaient invitées au repas ou un coup à boire, le barriquot suivait le cortège avec le vin et les tourteaux……

ET le repas et le bal…..on dansait le quadrille, les rondes, les polkas, scottichs, avant-deux…..

Et les mariés partaient sans avertir se coucher, mais personne savait où…..

Et le matin, les gens de la noce préparaient une soupe à l’oignon pour aller réveiller les mariés…

Y vous dis pas : une soupe bien poivraille….(dau boudin, dau vin et tout çà dans une sorte de pot de chambre….) c’était la tradition, et la chanson :

           PORTONS li la soupe à l’oignon

           Elle est salaie

           Portons li la soupe à l’oignon

           Elle est poivraie

Et la musique, on tapait sur les cassetrolles….

Les voisins avions du mal à dormir

O L’étais le bon temps qu’le disons….